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Avant, je n’avais pas envie d’allaiter ( si si, pour de vrai ! )
J’ai fait ce dessin pendant ma grossesse. Enceinte, j’avais l’impression de faire parti du domaine public. Le premier passant que je croisais était capable de me poser des questions super intrusives. Je te parle même pas de la nana que tu connais pas et qui se jette sur ton ventre pour « sentir quelque chose » (véridique, en allant chercher un colis à La Poste). Celle-là, tu as juste envie de la faire voler dans les airs. L’entourage, on en parle même pas sauf quand il te connait suffisamment pour se morde la langue par instinct de survie.
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Mère au foyer et féministe, oui, oui
Aujourd’hui c’est la journée mondiale des droits des femmes. Et je pense à toi, la jeune femme de mai 68, aujourd’hui retraitée qui a participé à cette « libération ». Je pense à toi quand je materne, quand je suis à la maison en travaillant de manière informelle. Tu dois t’arracher les cheveux et regretter ce soutien-gorge brûlé symbole du carcan d’une société patriarcale. Tu as lu Élisabeth Badinter et hurle sûrement « mais pouuuurrqqquoi » en voyant ces femmes qui décident de rester chez elles pour s’occuper de leurs bébés, un an, trois, dix, parfois toute une vie. Elles allaitent en plus ! Parfois jusqu’à 2-3-4-6 ans. Une totale régression.
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Je suis devenu un « papa à l’ouest »
Je me souviens, quelques années avant la naissance de Victor , d’une pub à la télé (ça c’était avant, je ne regarde plus la télé…). On y voyait un « charmant garnement », rouler sur son tricycle dans un salon et rentrer de plein fouet dans un beau canapé blanc, le salissant au passage… La mère souriante appliquait alors un produit « miracle » et tout rentrait dans l’ordre. Je m’étais alors retourné vers ma femme et lui avais dit un truc du genre : « Comment je te l’aurais fait voler le môme! N’importe quoi ce laxisme de l’enfant roi, au prix du canapé ! » .
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Une grossesse (trop) 2 .0
Aujourd’hui je vais vous parler de ma grossesse et de ma poursuite effrénée d’informations sur le sujet, presque maladivement. Le dessin qui illustre ce billet, je l’ai exécuté avant la naissance de Victor, quand j’ai commencé à me rendre compte de la tournure psychotique qu’elle prenait.